lunes, 26 de diciembre de 2022

Ritornello pour toi


Le brouillard, la solitude, la canicule dehors,

Le fer à jouer entre les jambes

        (la guitare, en argot des vieux rockers vénézuéliens)

Le clavier abîmé plus près

Les toiles d’araignée neuronales tout autour

La composition qui ne jaillit pas

Comme musicien, je suis hyper rationnel.

De retour au poème,

J’apprends à voler

Luisant des vers

Qu’ignorent des météorologies

Je deviens über kitsch:

Je cultive in pectore

Des hallucinations de ton corps nu

Tes poitrines érigées effleurant des tours babéliens

Ton pubis rasé et lisse

Ton clitoris qui disloque mes avenirs

Tes jambes qui me tenaillent comme un boa déchaîné

Je me réveille.

Je retourne au ritornello.

Merde, Mozart, passe-moi une pincée d’inspiration !

 



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