Le coffre en velours se cache dans ton cœur.
Je le détourne en face du vent
tout en cherchant l’haleine qui tourbillonne
mon âme : c’est ton algèbre d’amour
qui remplisse mes flocons de désire
et ainsi tu verras mes lumières emmitouflées.
Mais, d’où vient le vent qui nous remporte
des rêves insouciants qui s’en vont
tout en riant, tout en jouissant
auprès de ton corps, comme une laine entourée
de verts et de verses, poèmes de cendres,
images et paysages de ta beauté, chère femme.
Et aussi ton regard qui s’éloigne
vers les phosphates et les incarnations
tandis que moi, je tressaillis comme un martyr enseveli
car ils me manquent tes baisers d’amande
et je continue de mourir pour toutes les éternités
sans toi, sans ton allure de sainte
et ta fougue et ta charité.
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