Hölderlin, le poète inaccessible, disait:
« Le monde se couvre d’une blancheur sacrée
et l’amour descend d’un endroit méconnu ».
Mais, je le sais, mon endroit inconnu
c’est ton visage plein de ruisseaux doux.
Mes lieux graciles, tes territoires de fougue :
l’amour fait de grâce
à l’insu des vergers
témoins indiscrets de notre exorcisme d’amour.
Toi, ma sorcière d’éternités.